La Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) représente un excellent investissement. Elle permet de s’assurer un bon complément de revenus sans pour autant consacrer trop de temps à cette activité. Toutefois, la LMNP reste encore méconnue. Voici donc quelques explications et notions à connaître sur cette activité.

Qu’est-ce qu’une LMNP ?

Lorsque vous louez l’un de vos biens, vous avez plusieurs possibilités. La première consiste à louer un bien immobilier nu. Vous n’aurez donc pas à vous soucier de l’équipement et des meubles présents dans votre bien. Cependant, si vous souhaitez majorer les loyers pratiqués, il vaudra mieux opter pour une LMNP. En effet, ce type de location se loue en moyenne 20 à 35 % plus cher qu’une location nue.

La LNMP s’oppose également à la Location Meublée Professionnelle (LMP). La fiscalité de cette dernière fonctionne directement et vous ne disposez pas des mêmes avantages sociaux.

Les conditions nécessaires

Tout d’abord, si vous souhaitez louer une location meublée, il convient de s’assurer que celle-ci réponde à tous les critères obligatoires. En effet, un bien immobilier sera considéré comme nu même s’il possède quelques équipements. Vous devrez donc respecter scrupuleusement une liste de meubles obligatoires. De manière générale, vous devrez fournir tout le nécessaire pour que les locataires puissent vivre normalement dans la location dès leur arrivée. Cela comprend notamment les couverts, l’électroménager et les ustensiles de cuisine, la literie, les luminaires, le matériel d’entretien, les rangements, une table et des chaises ainsi qu’un dispositif d’occultation des fenêtres.

Ensuite, vous devrez également avoir le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel. Pour ce faire, les recettes de votre LMNP ne devront pas dépasser 50 % du revenu total de votre foyer fiscal ou ne pas excéder 23 000 euros. Vous devrez également remplir le formulaire P0i et le transmettre au Greffe du Tribunal de Commerce.

Les avantages de la LMNP

La Location Meublée Non Professionnelle implique un certain nombre d’avantages. Comme nous l’avons déjà évoqué, vous pourrez majorer les loyers. Cependant, c’est au niveau fiscal que cette activité est intéressante. En effet, vous avez le choix entre deux régimes fiscaux. Le premier est celui du micro-BIC. Grâce à lui, vous pourrez prétendre à un abattement de 50 % sur vos recettes. Vous déduirez donc une somme considérable du montant à payer aux impôts. Toutefois, vous ne pourrez pas déduire les frais liés à votre activité de ce montant. En parallèle, le régime réel simplifié vous permet quant à lui de déduire les charges des revenus générés lors du paiement des impôts. Ce régime peut donc être plus intéressant pour ceux qui souhaitent investir davantage. Par ailleurs, le régime BIC est adopté obligatoirement si vos recettes excèdent 32 900 euros.