Vous vivez peut-être cette situation : habiter aux côtés d’un voisin invivable. Dans notre cas, nous appellerons ce voisin problématique Monsieur S. Que faire alors dans une telle situation ?

Diverses nuisances

Un problème de voisinage peut se caractériser de diverses manières : nuisances sonores, olfactives, etc. En l’occurrence, Mr S est connu en mal de tout le voisinage et du syndic de copropriété. Par le passé, il a cassé une porte de son immeuble, que son propriétaire a payé. Régulièrement, il crie en pleine nuit. Le mot juste serait plutôt hurler. En fait, il hurle car selon lui, ses voisins font trop de bruit et empêche son bébé de dormir. Sauf que ses hurlements réveillent non seulement son bébé mais même les gens de tout son immeuble et des immeubles adjacents. Lors d’une de ses crises, la police s’est même déplacée. Et précisons que non content de hurler, il insulte et menace ses voisins…

Quelques précisions sur Mr S

Attardons-nous maintenant sur ce personnage, ô combien infernal. Il est père d’un enfant et vit avec sa compagne, que nous appellerons Mme T. Tous trois habitent dans l’appartement du père de Mme T. Plus exactement, son père possède une SCI, qui est propriétaire de cet appartement, dont nous tairons l’adresse. Donc, ils sont probablement logés à titre gratuit. Et comme vous le savez déjà, Mr S s’emporte facilement.

Les mesures déjà prises

Les voisins de Mr S subissent donc depuis quelques temps cette situation. Son ancien voisin du dessus est même parti parce qu’il ne supportait plus ce personnage. Le syndic a envoyé diverses lettres au propriétaire pour demander que les nuisances et menaces cessent. Mais cela n’a eu jusque-là aucun effet. Les hurlements continuent, les menaces envers ses voisins également.

Que faire ?

Pour faire face à ce voisin problématique, insupportable, violent, vulgaire, colérique, invivable, impoli, irrespectueux, il y a alors plusieurs possibilités.

Mener une action par le biais du syndic

La première solution est de mener une action avec le syndic. Pour ce faire, le sujet doit être abordé lors d’une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire. L’action doit être votée et approuvée par une majorité de copropriétaires. Selon le syndic, une procédure d’expulsion pourrait durer deux ans.

Mener une action individuellement

L’autre option est de mener une action à titre individuelle. Cela peut également se faire conjointement avec d’autres occupants de l’immeuble. En l’occurrence, il convient tout d’abord d’adresser à Mr S et au propriétaire des lieux une lettre de mise en demeure. Si rien ne change à l’issue de cette action, le niveau suivant consiste à porter l’affaire en justice.

Concernant Mr S, une lettre de mise en demeure lui sera adressée, ainsi qu’à son propriétaire. Nous verrons si cela règle le problème !

Si ce n’est pas le cas, suite au prochain épisode…